En
tant que fan du monde de Disney, retrouver Aladdin, Jasmine et leurs amis dans
cette réécriture de conte a été un réel plaisir.
Ce
roman reprend l’histoire bien connue de notre voleur préféré en changeant un
simple élément qui a de lourdes conséquences sur le déroulement des choses. En
effet, dans cette nouvelle version, on découvre ce qu’il se serait passé si
Aladdin n’avait pas récupéré la lampe magique.
On y
retrouve tous les personnages emblématiques : Aladdin, Jasmine, Jafar, Rajah,
Abu, le tapis volant, le génie et même un peu Iago. Ils sont très similaires à
ceux qu’on peut retrouver dans le classique Disney mais en plus développés et avec
une histoire plus ou moins creusée derrière.
Aladdin
n’est pas qu’un simple voleur. Il est sensible, intelligent, loyal. Jasmine m’a
un peu surprise. Elle est bien plus bad-ass que dans le dessin animé. Mais elle
reste très attachante, incroyablement intelligente et stratégique et entièrement
dévouée à son peuple. Cela souligne son potentiel en tant que sultane. Du
militantisme féministe dans le monde très patriarcal et masculin des sultans
qui est très apprécié.
J’aurais
peut-être aimé voir un peu plus le tapis volant, le génie, Rajah, Abu et Iago. Surtout
le perroquet et son humour si caractéristique. Mais on découvre quand même l’histoire
du génie que j’ai trouvé très touchante bien que pas très originale.
Un élément
dont j’avais un peu peur est la relation entre Aladdin et Jasmine. Les relations
des Disney ont tendance à être des romances dites « insta-loves » c’est-à-dire
que les personnages tombent amoureux dès la première rencontre. Mais Liz Braswell
a su retranscrire l’amour de ce couple en laissant le temps à Aladdin et Jasmine
de se connaître avant leur premier baiser. J’ai beaucoup aimé leur relation
douce, passionnée et tendre au milieu de toutes ces actions menées pour
récupérer le trône et se débarrasser de Jafar.
Malgré cette relation attendrissante, l’ambiance
est bien plus sombre et politique que le dessin animé. En effet, une grosse
partie du roman aborde les stratégies politiques et « militaires » que
met en place Jasmine pour reprendre le contrôle d’Agrabah, pour retrouver son
palais et son trône. Ces moments stratégiques sont ponctués de moments très
sombres, pas très ragoûtants à lire. D’ailleurs je ne crois pas qu’il y ait de warning
alert sur le roman alors que je pense que cela devrait être nécessaire. Les
enfants ne devraient pas lire cette version d’Aladdin.
Quant
à la plume de Liz Braswell, je trouve qu’elle sert vraiment bien au récit. En effet,
elle est très fluide, entraînante et imagée. J’ai même mis des post-it à
certaines pages pour dessiner les scènes. L’auteur donne un rythme haletant qui
sait se reposer le temps de comprendre et gérer ce qu’il se passe. On a le
droit à une fin surprenante bien que pas aussi explosive que ce à quoi je m’attendais.
Mais j’en suis contente quand même. De toute façon, je ne peux pas la changer😂
Autre
point un peu négatif : le personnage de Jafar. Il n’est pas aussi
développé que les autres, dommage pour un grand méchant. J’ai l’impression qu’on
peut le résumer à deux éléments : le désir de pouvoir et le manque d’amour.
Il fait un peu pitié en fait. On est loin du grand méchant Jafar qui me
terrorisait quand j’étais petite.
Alors vous avez lu ce roman ? Si oui, vous en avez pensé quoi ?
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